| Pops | | Quelque part, perdue sur le dos de son cheval | | Shetland |  |  | | 5 messages postés |
|  Posté le 27-03-2008 à 20:44:28   
| 27 / 03 / 08
Profitant d'un rayon de soleil perçant parmi les nuages, j'eu l'excellente idée de sortir ma jument, LaCourtoise.
Une fois juchée dessus, au milieu de la cour de l'écurie, je menait ma monture vers la carrière. Ahhh c'est parfait, il n'y a personne !
Je descends. Ouvre la porte. Emmène ma jument à l'intérieur. Referme la porte. Remonte à cheval.
Séance réglage de sangle, d'étriers.
Ma jument, adorable, ne bouge pas d'un pouce, même si elle tourna la tête lorsque je serrai la sangle.
-Ahhh nan, on mordille pas ! Pshiiiit !
Docile, elle s'écarta.
Une fois prête, je pris mes rênes et serrai les jambes. Elle partit doucement au pas, et quelques tours plus tard, je tentai le trot.
Elle me pris le mord et parti à toute allure, la boue éclaboussant tout les trucs sur notre chemin - et nous aussi, par ailleurs.
-Oh ohhhhh ma belle crottée, on se calme !
Je lui sciai doucement la bouche, et elle consentit à ralentir la cadence. Son trot était très agréable, souple et élastique, comme le terrain sur lequel nous nous déplacions.
J'effectuai divers cercles, voltes et demi-voltes, découvrit qu'elle ne connaissait pas ( ne savait pas ) bouger les hanches et les déplacer, mais eut la flemme de lui enseigner cela aujourd'hui.
Quand les temps seront plus agréables, mais aujourd'hui, je la découvrai, je ne tentai rien !
Il fut alors temps de la laisser galoper. Elle le comprit et fit quelques pas de côté, un peu énervée.
Je l'arrêtai et la flattai lorsqu'elle se calma enfin.
Je repris mes rênes et lui ordonnait de galoper.
On peut dire que je ne m'y attendai pas.
Elle FUSA comme une flèche.
-Ouaouuuuh…
Nous galopâmes à bride abattue sur quelques cinq tours entiers, puis je décidai de revenir au trot, de souffler un peu ( ma jument n’était pas essoufflée, c’est moi qui l’étais ! ) avant d’effectuer une maaaagnifique volte et de me remettre sur la piste, à main gauche cette fois.
Ma jument attendit bien que je place mes aides avant de se lancer dans une nouvelle pique de vitesse, galopant l’encolure penchée en avant, et moi en suspension sur mes étiers, les doigts étroitement agrippés dans sa crinière, le visage baigné de boue.
Puis, aussi vite que sa crise était venue, LaCourtoise se calma et ralentit de son plein gré, pour relever l’encolure et adopter un plus petit galop, rapide, souple et élastique, incroyablement confortable. Je me rasseyais dans ma selle et accompagnai la cadence avec une facilité effarante.
Après cet échauffement de trente minutes, je descendis de nouveau et rassemblait quelques barres au sol, afin de voir comment se débrouillait ma petite jument à l’obstacle.
Rien de bien méchant, j’allai sans doute essayer les barres au sol, puis la ligne de deux obstacles à quatre trous du sol et après, on avisera.
Seulement, il commença à pleuvoir. Je levai les yeux au ciel.
-Et m*******rde… Bon, on va pas en mourir, pas vrai ?
Je talonnai ma jument et lui fit faire demi-tour.
Lancée dans un bon trot de travail, ma toute belle avança droit sur les barres, et je fermai les yeux attendant le choc. Lequel ne vint pas. Deux, trois, quatre foulées… Cinq, six, sept…
Je rouvris les yeux.
-Gnéééé ??
J’avais passé les barres. Et je n’avais rien senti. Abasourdie, je revins dessus et gardai les yeux ouverts. Je ne senti encore rien lorsqu’elle survola les quatre barres.
-Ouaiiis ! Trop bien !
Mais LaCourtoise refusa tout net d’y retourner une troisième fois. Je la menai alors doucement vers le centre de la carrière avant de descendre, pour monter les deux barres de la ligne. Je sentais qu’elle n’allait pas apprécier de sauter un petit 50 centimètres. Je levai à 90. Elle allait être satisfaite, non ?
De nouveau en selle ( ouff ). J’étais trempée et ma selle aussi, puisque je venais de la quitter trente bonnes secondes. Ah, que c’est désagréable, une selle mouillée !
Mais tant pis.
LaCourtoise prit toute seule le galop en voyant l’obstacle qui se profilait à l’horizon.
Elle prit son envol… Réception gracieusement parfaite, et elle profita de mon bonheur pour accélérer. Je la ralenti légèrement et elle s’envola de nouveau, d’un bond gigantesque.
-Ouuppssss !
Ma selle mouillée glissa et j’eu le plus grand mal à me maintenir en selle alors que ma jument embarquait, effrayée par mon brusque mouvement.
Je récupérai enfin mon étrier et fit faire quelques cercles à ma jument, qui repassa au trot, puis au pas.
-Tranquille ma belle.
La pluie continuait de tomber. Je décidai de refaire l’exercice, pour rester sur une bonne expérience, puis de rentrer la jument.
Et là, tout fut parfait.
Satisfaite, je flattai longuement ma jument, lâchai mes rênes et quittai la carrière, sous une pluie qui tombait dru.
Nous regagnâmes l’écurie au pas.
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On me trouve dans l'écurie, dans la carrière, au pré ou bien dans la forêt ! Promis, je prends les cailloux blancs pour qu'on me retrouve facilement... ^^ |
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